Rémi Fortin est né en banlieue parisienne en 1994, il est entré en 2013 à l’école du TNS.

Depuis sa sortie en juin 2016, il a joué sous la direction de Mathieu Bauer (Shock Corridor, Western, Une nuit américaine, Lipstick Traces...), Simon Delétang (La Maison, de Julien Gaillard), Thomas Jolly (Le Radeau de la méduse, de Georg Kaiser), Frédéric Sonntag (L’Enfant Océan), Adèle Gascuel (Le Mont, d'après le roman de René Daumal), Anne Théron (Hymne, Bois Impériaux, lectures-performances), Christophe Laluque (Félix, de Robert Walser), Olivier Martin-Salvan (Ubu, d'après Alfred Jarry, reprise de rôle dans une création collective)...

Depuis 2017, il a joué plus de cent-cinquante dates d’un solo, Crocodiles, mis en scène par Cendre Chassanne et Carole Guittat. De septembre 2018 à juin 2021, il est acteur associé au Nouveau Théâtre de Montreuil, où il joue régulièrement.

Il travaille aussi pour la radio, avec Blandine Masson, Chris Hocké, Laure Egoroff, Juliette Heymann ; au cinéma, il joue sous la direction de Loïc Barché, Clément Schneider, Anna Luif, Arnaud Khayadjanian, Clemy Clarke, Arnaud Simon.

En parallèle de son parcours d’interprète, il aime également inventer ses propres projets, à l’image de Ratschweg, en 2016, son premier solo, marche-spectacle inspirée de Lenz de Georg Büchner, mise en scène par Aurélie Droesch-Du Cerceau, et répétée en itinérance au cours d’une traversée des Vosges entre Strasbourg et le Théâtre du Peuple, à Bussang.

En juillet 2021, il crée Le Beau Monde au Nouveau Théâtre de Montreuil, création collective dont il est à l'initiative, avec la complicité de Blanche Ripoche, Arthur Amard, et du regard extérieur et scénographe Simon Gauchet. Ce spectacle destiné aux théâtres comme au « hors-les-murs » imagine une cérémonie de mémoire destinée à se reproduire tous les soixante ans pour conserver quelques traces de notre époque, et interroge avec humour et décalage les rituels de notre temps.